Tetrameria

Sculpture lumino-sonique.
collaboration créatrice entre Anantakara et le plasticien Jialba

l’intention artistique

Au départ de la performance nous avons une définition initiale :
L’air embrase le feu, qui calcine la terre qui en appelle à l’eau.
Rebrousser chemin :

Que dit l’air du feu ?

Quel est Le songe du feu ?

Sur quoi la terre ferme ?

Et l’eau qui libère…

Autre déclinaison : l’eau noie la terre qui invoque le feu qui transpire l’air… Et ainsi de suite.
Les quatre éléments s’invitent, se rencontrent, s’annulent, s’arc-boutent, s’unissent.
La thématique des quatre éléments a évidemment été largement visitée et investie. Ni ode écologique, ni conte symbolique, notre propos investi des protocoles d’écritures possibles. Ainsi chaque élément est interrogé en tant que matière-énergie pourvue de pulsations, de muances, de résonnances, de violences, de bouleversements, de transfiguration… : autant d’écritures propres à faire advenir.

Quatre phases articuleront ainsi les entrelacs d’un incessant mouvement d’écriture et de relecture qui formeront une proposition d’Imaginaire :

  • mélanosis (passage au noir),
  • leukosis (passage au blanc),
  • xanthosis (passage au jaune) et
  • iosis (passage au rouge)

Ces écritures seront cartographiées par de l’image/vidéo, de la musique et une sculpture de voiles opérant comme surface de projection.

TetrameriaProposition d’une sculpture lumino-sonique. L’air embrase le feu, qui calcine la terre qui en appelle à l’eau.Rebrousser chemin : Que dit l’air du feu ? Quel est Le songe du feu ?Sur quoi la terre ferme ? Et l’eau qui libère… Autre déclinaison : l’eau noie la terre qui invoque le feu qui transpire l’air… Et ainsi de suite. Les quatre éléments s’invitent, se rencontrent, s’annulent, s’arc-boutent, s’unissent.La thématique des quatre éléments a évidemment été largement visitée et investie. Ni ode écologique, ni conte symbolique, notre propos investi des protocoles d’écritures possibles. Ainsi chaque élément est interrogé en tant que matière-énergie pourvue de pulsations, de muances, de résonnances, de violences, de bouleversements, de transfiguration… : autant d’écritures propres à faire advenir. Quatre phases articuleront ainsi les entrelacs d’un incessant mouvement d’écriture et de relecture qui formeront une proposition d’Imaginaire : mélanosis (passage au noir), leukosis (passage au blanc), xanthosis (passage au jaune) et iosis (passage au rouge). Ces écritures seront cartographiées par de l’image/vidéo, de la musique et une sculpture de voiles opérant comme surface de projection. Le duo "Tetrameria". https://www.anantakara.com/fr/tetrameria/

Publiée par José Ignacio Alvarez Baranga sur Mercredi 24 juin 2020

musique et vidéo jouée en temps réel (ni préenregistré ni partition)

Musique : travail aux frontières de l’electronica, de l’acousmatique et de l’electro-acousmatique, avec un souci de la « conscience du son » .

Vidéo : travail sur la matière de l’image, les associations improbables, avec un souci de la « cohésion organique »

 

Exemples de spectacles où les mandalas de Jialba ont été associés à la musique d’Anantakara

Musique et vidéo sont jouées live – le vidéaste et le musicien disposent chacun d’une palette préparée. La musique n’est pas préenregistrée, sa création se dévoile à mesure qu’elle est interprétée comme calligraphie sonore.
Le résultat de la performance tiendra de leur rencontre. Rencontre de deux plasticiens, l’un sonore, l’autre vidéo-luminaire.
C‘est une œuvre d’art qui s’accomplit en se dévoilant, là dans l’instant d’une temporalité spatialisée en durée.
Et là commence la magie: on ne peut plus emmener le public quelque part. On ne peut que l’initier à se joindre à la nécessité qui se dévoile sous son regard et que puisse s’opérer un basculement de plan.

Anantakara/jialba une complicité artistique depuis 2010

Jialba (José Ignacio Alvarez Baranga) est un créateur multidisciplinaire qui travaille actuellement sur un projet d’installation qui parle de la rencontre des mythes, croyances et religions à travers l’histoire.


Tétrameria
est le premier projet commun avec Anantakara, initié lors du Festival Trace. en 2010.

Depuis l’un et l’autre ont affinés les techniques et instrumentarium qui président à leur arts respectifs tout en approfondissant une démarche artistique où métaphysique, spiritualité et mythes s’exposent dans des expressions innovantes et polydimensionelles