« The Finding of the Soul »
danse classique indienne (Bharatanatyam) et
musique intemporaine – un spectacle exceptionnel et unique!
Laxmi Ghimire, danse – Anantakara, musique
Le Bharatnatyam est considéré comme « une danse de feu » – la manifestation mystique de l’élément métaphysique du feu dans le corps humain. Danse ô combien exigeante, dont les canevas et les métriques précises organisent les volutes d’un corps convoqué dans toute sa splendeur : pas une cellule n’échappe à la grâce mise en mouvement. Cette danse considérée jadis comme sacrée est sortie des temples pour monter sur nos scènes. Elle est aussi intimement associée à la musique classique indienne et à ses rythmes.
spectacle de 2014, mandala de Jialba et photo d’emmanuel crooy
captation vidéo spectacle 2014
Nature’s Longing Drive – vidéo du spectacle à Bruxelles (avril 2014)
Anantakara signifie « déploiement infini d’une forme qui se magnifie indéfiniment …». Sous ce mot d’origine sanskrite nous trouvons un artiste belge qui crée des instrumentaux ambient-electro subtilement groovy, avec pour inspiration « le réenchantement du monde par l’émerveillement », une quête du point de rencontre des opposés, « cet inattendu qui régénère et accomplit. ».
Laxmi a bien voulu tenter une fois encore l’aventure avec Anantakara : pour ces deux artistes, peu de répétitions préalables, mais beaucoup de concentration, une communion entre eux et ce qui les relie à plus grand qu’eux, un état de réceptivité et d’écoute auquel le public participe par sa pleine présence, créateur lui aussi par son attention…
Les mandalas animés étaient proposés par le peintre Ignacio Baranga, garantie d’un moment inoubliable !
captation vidéo spectacle 2013
Stepping into boundless Joy – vidéo du spectacle à Bruxelles (mars 2013)
La musique ‘intemporaine’ que compose et joue Anantakara a ceci de commun avec les traditions indiennes est qu’elle s’appuie sur des ‘palettes’ de sons correspondant à des couleurs, des ambiances, des saveurs, des ‘moods’ – on pourrait dire des ‘modes’ – établies à l’avance qui vont servir de base à un jeu totalement inédit, ‘live’, dans une sorte d’improvisation structurée qui reflète l’énergie du lieu, du moment, du public et de la synchronicité subtile entre les artistes qui s’y prêtent. Parce que la lutherie électro-acoustique est composée d’un ordinateur – chargé des sonorités qui constituent les ‘palettes’ – d’un clavier et d’un pad, cette musique peut être apparentée à ce qu’on appelle « ambient-electro ». Evitons cependant de nous laisser enfermer par les connotations parfois réductrices de ce terme….
Pour Laxmi Ghimire, 25 ans, Népal, danseuse de Bharatanatyam (la plus ancienne forme de danse classique indienne), qui se produit pour la deuxième fois en Europe, la dimension sacrée de son art est indissociable de la performance, même si cette dernière se déroule sur une scène et non dans un temple… Lors de son passage à Bruxelles, elle présentera une série de chorégraphies nouvelles, certaines issues du répertoire de sa tournée européenne s’appuyant sur des musiques indiennes classiques enregistrées et les autres, inédites, créées spécialement et uniquement pour cette soirée, sur la musique intemporaine d’Anantakara, autour du thème de « La Quête de l’Ame ».