# méditations sonores #contemplation #silence

64′ de profondes méditations sonores déployées dans des églises romanes: invite à une contemplation ouverte sur un horizon élargi par le silence.

Hymns Anantakara Musc Album

Musique issue du silence

Cherchant à faire « corps » avec les édifices, en instaurant une forme de dialogue avec les réponds résonants des voûtes et arcades, la musique s’est spatialisée dans toute l’enceinte de pierres. Issue du silence, elle retourne au silence.

Profondeurs et hauteurs, élans et raffinements, chemins d’attention et d’inattendus, écoutes et retenues…

 Un ensemble fluide en perpétuel mouvement

Une écriture musicale originale, fondée sur l’acte d’être présent dans un lieu et sur l’expérimentation de la sonorité spatialisante et qui se déploie comme un ensemble fluide en perpétuel mouvement.

Une musique « intemporaine » – selon l’expression de Jean-Paul Dessy. L’album « Hymns 64:46 » reprend les meilleurs moments de ces événements.

« La musique est faite de gestes, de palettes et de spatialisation.

Ma « lutherie » (un laptop « préparé » et ses processus, un clavier midi, deux pads, des guitares…) répond à une écriture à la fois gestuelle (doigts, poignets, coudes, pression, caresse, presser, glisser), processive (activer, articuler, moduler) et acousmatique (mixage, réverbérations, résonances).

Elle est en constante évolution. Mes palettes combinent des fréquences, des vibrations, des instruments classiques (piano, violons, guitare, flûtes…), des instruments du monde (gong, harpe chinoise, bansuri, bols…), des percussions (cloches, tambours, gamelan, tablas…), des textures, des motifs, des voix et des variations électro-acoustiques…

Tout cela réuni me donne une grande liberté formelle, tout en respectant les cohérences de structures. »

Une acoustique cinétique

« J’ai eu l’occasion de les jouer dans diverses églises, dont celle de Waha (Marche-en-Famenne- Belgique) .

L’expérience a très nettement renforcé l’aspect acousmatique de la spatialisation. J’ai rapidement intégré l’acoustique du lieu comme partenaire de jeu à part entière, modifiant en cela mon écriture. On ne dessine pas sur du vélin comme sur du carton…

Ce qui a initié le projet Hymns : trouver des lieux où l’acoustique permet ce dialogue et vivifier l’expérience sonore du public par des climats cinétiques étonnants. L’album rassemble des prises en direct sans ajouts subséquents.

Une forme de totalité temporelle

Quant à 64:46 cela renvoie à une notion de totalité. 64 comme nombre de combinaisons possibles (yi-king, nucléides…) et, en miroir, 46, comme nombre de variations qui en seront produites. »Tout en déployant une empathie qui capte l’énergie des auditeurs, leur présence, je fais corps avec l’acoustique spatiale pour rallier le point de convergence entre le recueillement le plus dense et son expansion la plus ample. C’est ce qui rend cette musique à la fois intime et ouverte au cosmos. Des voyages immobiles dont « le centre est partout et la circonférence nulle part »… La verticalité qui infuse une horizontalité.

Extraits [au casque de préférence]:

 

Videos de l’album

A propos du concert

Ces hymnes ont été composés sous le mode de l’improvisation dans les églises romanes Sainte-Etienne de Waha et de Somal (Belgique).

Cherchant à faire « corps » avec l’édifice, instaurant une forme de dialogue avec les réponds résonants des voûtes et arcades, la musique s’est spatialisée dans toute l’enceinte de pierres. Issue du silence, elle retourne au silence. Profondeurs et hauteurs, élans et raffinements, chemins d’attention et d’inattendus, écoutes et retenues…

Une écriture musicale originale, fondée sur l’acte d’être présent dans un lieu et sur l’expérimentation de la sonorité et que se déploie comme un ensemble fluide en perpétuel mouvement. Une musique « intemporaine » – selon l’expression de Jean-Paul Dessy. L’album « Hymns 64:46 » reprend les meilleurs moments de ces évènements.

Quels instruments ?

Pour moi la question ne se pose pas vraiment en termes d’instruments, ni de partitions. Mais de gestes, de palettes et de spatialisation. Ma « lutherie » (un laptop « préparé » et ses processus, un clavier midi, deux pads, des guitares…) répond à une écriture à la fois gestuelle (doigts, poignets, coudes, pression, caresse, presser, glisser), processive (activer, articuler, moduler) et acousmatique (mixage, réverbérations, résonances). Elle est en constante évolution. Mes palettes combinent des fréquences, des vibrations, des instruments classiques (piano, violons, guitare, flûtes…), des instruments du monde (gong, harpe chinoise, bansuri, bols…), des percussions (cloches, tambours, gamelan, tablas…), des textures, des motifs, des voix et des variations électro-acoustiques… Tout cela réuni me donne une grande liberté formelle, tout en respectant les cohérences de structures.

Pourquoi Hymns 64:46 ?

Au départ, j’étais sur le projet « musique des couleurs. ». Une pièce par couleur, exprimer la saveur de chaque couleur prise en focale. J’ai eu l’occasion de les jouer dans diverses églises, dont celle de Waha (Marche-en-Famenne) (*). L’expérience a très nettement renforcé l’aspect acousmatique de la spatialisation. J’ai rapidement intégré l’acoustique du lieu comme partenaire de jeu à part entière, modifiant en cela mon écriture. On ne dessine pas sur du vélin comme sur du carton…
C’est ce qui a initié le projet Hymns : trouver des lieux où l’acoustique permet ce dialogue et vivifier l’expérience sonore du public par des climats cinétiques étonnants. En choisissant, assez spontanément d’ailleurs, le mot « hymne », je voulais induire une filiation indirecte aux « Hymns Spheres» de Keith Jarret (**). Sur l’album, ce sont des prises en direct sans ajouts subséquents. Sur mon album Hymns 64:46, c’est pareil. « Hymnospheric »… ! Quant à 64:46 cela renvoie à une notion de totalité. 64 comme nombre de combinaisons possibles (yi-king, nucléides…) et, en miroir, 46, comme nombre de variations qui en seront produites. La verticalité qui infuse une horizontalité.

Hymnes au vert, au bleu, au blanc… des calligraphies sonores…

Je les ai appelée calligraphies en référence à la manière dont je joue ces pièces : une gestuelle sobre mais riche, et un état d’esprit, une vigilance. Tout en déployant une empathie qui capte l’énergie des auditeurs, leur présence, je fais corps avec l’acoustique spatiale pour rallier le point de convergence entre le recueillement le plus dense et son expansion la plus ample. C’est ce qui rend cette musique à la fois intime et ouverte au cosmos. Des voyages immobiles dont « le centre est partout et la circonférence nulle part »…

Une équipe de la télévision belge est venue faire un reportage dans le cadre de Télétourisme avec pour thème « Musique, tourisme et patrimoine ». Une séquence très réussie réalisée par Christophe de Neuville.

Quand j’ai écouté « Hymns 64:46″ j’ai compris : il fallait que je sois tout à fait disponible pour que ces sons qui viennent d’ailleurs parviennent jusqu’à moi. J’ai ouvert ma perception à l’au-delà, parce que ces sons ont été enregistrés dans une église romane et ils ne pouvaient être que sacrés. Quelle musique ! Quels sons ! J’étais au centre, au milieu d’un monde que j’imaginais autrefois avec mon mental, mais Anantakara a effacé mon mental et je suis devenu la musique. Je sais, je forme des mots et des phrases toutes crées par mon cortex. Alors, juste un mot : soyez un instant la musique vous-mêmes en écoutant ce CD venu de là-bas… »
Antoine Filissiadis, écrivain.

« Oui, j’ai apprécié ton univers sonore, articulé de force et de douceurs – les sons sont aussi doux que leur apparition souvent saisissante… il faut être fort aussi pour l’entendre, ce qui n’est pas pour me déplaire. »
Harold P.

« Waouw, quel espace sonore tu ouvres! Merci pour ta créativité sensible… »
Muriel C.

« Inside the mystical sounds, great »
Markus M.

En quête de ce point inattendu qui régénère et accompli.

Les albums de musiques introspectives

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Sonorisations  originales en direct d’expositions artistiques, d’espaces architecturaux anciens ou insolites

Accompagnement en live de groupes d’introspections / pleine conscience