Mon nom d’artiste c’est Anantakara (un mot sanskrit qui signifie « déploiement infini d’une forme »). Je m’explique. J’ai une formation universitaire en philosophie. Durant ces études, j’ai beaucoup travaillé sur les points de jonctions entre l’occident de la pensée et l’orient de la sagesse (notamment l’inde). Deux regards très différents sur la vie et le réel. L’art m’est alors apparu comme une manière fine d’explorer la rencontre entre ces deux mondes. Cela se traduit pour moi par une formule qui est au cœur de mes créations: « faire danser l’intime et le vaste ». Alors ce mot sanskrit s’est imposé.
Je crée, compose et produis ma musique depuis une dizaine d’années. Dès le départ le projet était conçu comme un espace de création collaborative avec d’autres artistes (chanteuses, musiciens, peintres, danseurs…). A ce jour, 15 albums ont été publiés.

C’est une musique ample, hybride et transversale, qui convoque différents genres (électronica, ambient, downtempo, ethnique, neo-classique, minimale, électro-acoustique, jazzy) sans relever d’aucun de ces styles en particulier, mais les faisant entrer en dialogue. En ce sens cette musique est plurielle et libre, toujours en mode aventure. Ce qui est commun à toutes les compositions, ce qui les traverse, c’est un élan, un souffle, une intensité. En deux mots, ma musique est une intensité que je partage comme on relate le récit d’un voyage en terre inconnue.

Ligeti, Popol Vuh, Pink Floyd, Tangerine Dream, Vangelis, Magma, Monteverdi, Dibango, Satie, Eno/Hassell, Gérard Manset, Grateful Death, Stravinski, Mozart, Rypdal, Riley, Fripp/ Andy Summer, Bjork, David Sylvian, Dead Can Dance, Avro Part, Steve Roach, Nik Bärtsch Ronin, Éric Truffaz

• Who’s To Know – Shankar (ECM)
• Talking Timbuktu – Ali Farka Toure avec Ry Cooder (world circuit)
• Les Voix – Magma

Goro City – Manu Dibango

Essentiellement un laptop sur lequel sont embarqués Ableton live, Kontak, Hive, Soundpaint et Ableton Push pour l’interface midi. Avoir tout sous la main en concert c’est super pratique.

Absolument .Il est certes ardu de trouver son public. Surtout si on est un peu en marge et que ce public pourrait se trouver là on ne pense pas qu’il est… Le tout numérique est une grande opportunité pour des créateurs qui n’ont pas à attendre de signer sur un label pour faire connaître leur travail. Mais du coup l’artiste se doit de développer des pistes créatives pour atteindre son audience. Et trouver le réseau qui lui correspond. Ce n’est pas évident du tout.